Du mépris où ça?

Le secteur nautique au sein du SDIS 44 est un sujet sensible. Tellement sensible que depuis quelques années, dès que nous abordons le sujet en réunion, nous faisons face à un mur.

Il serait pourtant tellement simple de tendre l’oreille et d’écouter le personnel au contact de la population, qu’il soit simple spécialiste ou COS présents régulièrement sur les lieux des interventions. Oui il faut écouter le sapeur-pompier, celui qui monte dans les camions, le premier concerné. Qui mieux que lui connait les difficultés et les solutions de sa spécialité !

Mais bon, au sein du SDIS 44, il semblerait que le sapeur-pompier « du bas » ne soit pas capable de proposer des solutions pour le bien de la population mais aussi pour sa propre sécurité. On préfère perdre du temps, mettre en danger le personnel et ralentir les secours pendant de nombreux mois, de nombreuses années, avant d’adopter une idée proposée par ce même agent, en priant pour qu’il ait une amnésie. L’officier supérieur en charge du dossier en récupèrera évidemment les louanges.

Oui vous allez encore nous trouver durs et nous allons encore passer pour des contestataires, mais tout nous montre que le SDIS 44 travail ainsi nombre de ses dossiers.

La preuve : le 03 juin 2015 sortait une note de service nommée « Engagement des secours nautiques du SDIS 44 », note que nous n’allons pas critiquer sur le fond mais plus sur sa genèse. En effet à de nombreuses reprises nous avions alerté la direction sur les risques qu’elle faisait prendre à son personnel SAV et PLG en ne déclenchant qu’une embarcation sur quelques types d’interventions. Bien entendu, comme elle en a pris l’habitude avec les propositions des agents de terrain, la direction nous signifia son désintérêt par une réponse digne de la romancière Enid Blyton … vous savez la créatrice du célèbre personnage pour enfants : OUI-OUI.

 

De plus nous lui avions également proposé une restructuration des départs en secours car il était illogique qu’une équipe composée au sein de son centre de secours se voit explosée pour renforcer un centre limitrophe. Quelle perte de temps ! Bien entendu là aussi notre romancière pour enfant a encore frappée avec « un cause toujours tu m’intéresses ».

 

Hors que voit-on aujourd’hui arriver, après 1 an et de nombreuses sollicitations de notre part sur le sujet que ce soit en réunions, par courriers ou même lors du dernier CT où notre DRH très au courant du dossier et investi comme jamais nous lançait « on fait comme l’an dernier car ça a bien marché »…

Oui vous ne rêvez pas, la direction a repris toutes nos propositions en rêvant les avoir trouvée au fond d’un vieux dossier. Voilà donc une IP qui aurait pu être appliquée, il y a bien longtemps si la direction avait pris le temps d’écouter les sapeurs-pompiers de terrain.

 

Que c’est dommage de travailler ainsi ! Il serait beaucoup plus bénéfique de réfléchir avec son intellect plutôt que son égo ! Une hiérarchie n’a jamais voulu dire que l’homme d’en haut a toujours raison et que celui d’en bas n’a qu’à fermer sa gueule, bien au contraire… Et comme le dit l’illustre Paul Valéry : « Un chef est un homme qui a besoin des autres ». Je vous laisse méditer sur cela … que vous soyez un homme d’en haut ou un homme d’en bas.

 

Jetons l’espoir que ce mépris grandissant à l’égard du personnel au sein du SDIS 44 disparaisse rapidement. A quand une prise de conscience collective de nos décideurs ?

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