Compte rendu avec Mr Bocher

Ils se mêlent de tout …

Ce matin avait lieu la rencontre semestrielle avec Monsieur BOCHER – élu représentant le Président du CASDIS – accompagné du DRH, de Mesdames RIVIERE et GENEST-BODY. Pour SUD SDIS 44, Christophe, Clément, Tony et Thierry.

Belle leçon d’autocratisme en cette matinée …

Présentations courtoises pour la nouvelle responsable du pôle expertise RH, Madame RIVIERE,  en remplacement du colonel RAISON.

M. BOCHER insiste sur la situation spéciale du moment (sans doute évoque t’il le mouvement asyndical qui secoue les centres de secours depuis plusieurs semaines) et ouvre la séance.

Notre ordre du jour ne pouvait démarrer autrement que par une demande d’explication concernant la gestion d’un évènement marquant. Sans ambages, sans aucune vulgarité et avec toute la sobriété qu’exige cette situation, nous demandons à M. BOCHER si une quelconque consigne fut donnée au DRH nous concernant. A sa demande, nous expliquons la situation et notre colère contre les décisions, les comportements, les mots jetés par le DRH à notre encontre.

M. BOCHER se dédouane de toute procédure et reste surpris de nos propos. Nous nous tournons alors vers le DRH pour lui exprimer notre sentiment, qualifiant d’inacceptables, d’immorales ses actions qui ont suivi l’évènement : exclusion de SUD SDIS 44, humiliation publique d’un des membres du Bureau ; etc.

M. BOCHER, fâché d’être sans doute pris au dépourvu face à une situation qu’il ignorait, nous reproche notre véhémence, nous reproche d’avoir choisi ce moment pour vider notre sac. Il nous faut alors lui expliquer que depuis 1 mois ½ nous cherchons en vain à rencontrer le DRH pour explication. Mais celui-ci n’ayant de créneaux dans son emploi du temps nous a toujours fait faux bond. D’où, l’obligation de l’interpeler à l’occasion de cette réunion.

M. BOCHER, impérieux, nous assène alors ne pas vouloir continuer la réunion dans ces conditions. Il laisse la parole au DRH pour répondre à nos attaques.

Pâles explications du DRH qui ne fait que se contredire. Niant même nos demandes de rendez-vous jusqu’à ce que sa collaboratrice lui chuchote son erreur.

 

“Tout est bon pour la défense, excepté la lâcheté.” R. Brasillach

 Christophe tente alors d’apaiser la situation. Il entend que la séance soit levée mais ne comprend pas la raison d’une telle décision et rappel à M. BOCHER que nous attendons son positionnement sur de nombreux points importants. M. BOCHER, dédaigneux le renvoie vers un hypothétique rendez-vous. Il n’a plus rien à nous dire et se retire.

Le plus triste est que cela ne nous surprend guère. Constat sans appel : les échanges sont possibles lorsque l’on partage les mêmes idées, impossibles quant au contraire le débat d’idées est nécessaire, impossibles quand les réalités sont abordées, impossible …

Mais rassurez-vous, une réunion complète n’aurait apporté aucune réponse à nos questions. Ainsi, celles posées l’an dernier lors de réunions similaires n’ont toujours pas trouvées réponses.

Un problème de communication nous fournit-on en off après cette micro-réunion, pour expliquer la situation. Pourtant, à peine 01H00 s’est écoulée que déjà le téléphone sonne pour nous prévenir que le chef de centre de l’un d’entre nous, mécontent, vient de recevoir un appel récriminateur au sujet de cette rencontre. Le message est donc parti de l’élu vers le chef de centre, via le directeur, via le chef de groupement. Pour une communication défectueuse !

Le 05 mai 1789, un autocrate décida seul de ce qui serait débattu … le peuple s’exprima !

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