Une réunion a eu lieu à la direction du SDIS 44 le 23 septembre 2014 avec autour de la table : Monsieur BOCHER, le DRH et l’ensemble des organisations syndicales du SDIS 44 afin de réaliser comme tous les trimestres, une réunion dans le cadre du dialogue social. Voici les points abordés et les réponses…
Un mail bien dérangeant
Suite à la parution du dit document, les élus se sont réunis pour évoquer la position du SDIS. Il s’agit, pour nos édiles, d’un fâcheux évènement, pas d’une faute professionnelle.
Concernant la mobilité du Chef de Groupement Nantes, elle répond à sa demande et s’intègre dans un processus global de mouvement de cadres.
Monsieur BOCHER souhaite que chacun retrouve une sérénité et ne comprend pas l’acharnement à vouloir faire justice. Il s’agit bien d’un acte regrettable et maladroit, rien de plus.
Le DRH conclue en nous invitant à faire appel auprès de la justice si la situation ne convient pas.
La problématique plonge
La direction a bien reçu le courrier des plongeurs de Gouzé concernant leur droit de retrait. Malheureusement, il semble que l’annexe, la feuille d’émargement, n’est pas été reçue. Ce qui pousse le DRH à dire que cette action est du même acabit que les diverses photographies cagoulées qui circulent sur les réseaux sociaux : peu de courage, peu de dignité.
Le DRH assure qu’il n’y a pas eu de surenchère dans la gestion de la procédure disciplinaire. Ce n’est qu’une fonction pédagogique et cette procédure correspond à la tranche basse des sanctions possibles dans ce cas de figure. « Il y a un moment où il faut faire preuve d’humilité, il faut être capable de se remettre en cause ».
De plus, il ajoute qu’il y a des instances officielles pour discuter du bien-fondé de cette sanction.
Pour répondre aux dernières prises de positions des quelques plongeurs de Gouzé – refus de s’entrainer sous la direction de l’actuel CT départemental pour cause de compétence non reconnue – l’administration a commandé deux expertises. L’une fera intervenir le CT zonal qui aura la charge d’évaluer l’environnement, les matériels, les procédures, etc. et devra en déduire si tout ceci peut nuire à une plongée sereine. L’autre concernant l’état psychique actuel des personnels concernés et sera exploité par un médecin spécialisé. Il va de soi que, si les résultats vont à l’encontre du refus de plonger, les personnels ne seront plus sur la liste opérationnelle. Dans cette attente, les personnels affectés ne sont plus aptes à la plongée et ne gardent que leurs compétences SAV.
Les discussions font ressortir la vraie problématique de départ : la compétence du Lieutenant Yaseff en tant que CT. FO indique ne pas vouloir soutenir la démarche des plongeurs qui consiste à s’acharner sur cet officier.
Monsieur BOCHER refuse de continuer à échanger sur ce dossier.
L’avenir du nautique dans le département
Mise en place d’un calendrier :
- Etat des lieux de mai à septembre 2014
- Proposition de réorganisation dans le département
- Conclusions fin 2014
- Concertation avec les organisations représentatives en novembre
- Passage au vote en CTP fin novembre
- Passage pour validation en CA
Le DRH explique que le groupe de travail est composé d’un élu Monsieur NICOLAS, du DMO, des CT plonge Messieurs ROUSSEL et JONCHERAY ainsi que les CT SAV Messieurs DEFOSSEY et BOUCHER.
Avenir Secours s’étonne de la dénomination des responsables SAV. En effet, il leur apparaît que l’identité du CT départemental SAV ne soit pas clairement identifiable au quotidien.
La mixité
Les organisations syndicales s’accordent pour dénoncer la volonté politique de recruter massivement des SPV sur l’agglomération nantaise.
Il est plus profitable de réorganiser la couverture du volontariat sur tout le département, avec une attention sur les secteurs en crises.
La décision politique est déjà actée (mai 2013) et la mixité va se mettre en place. Il n’est pas réalisable d’abandonner cette décision sur le simple fait que les SPP de l’agglomération nantaise n’en soient pas d’accord. Dixit le DRH « S’il n’y a pas besoin de SPV dans l’agglo, alors il n’y a pas besoin d’autant de sergent 1 équipe. Revenons en arrière ».
Cette mixité va s’accompagner du redéploiement de SPP des groupements vers les CIS – 1er janvier 2014.
Le projet « mutuelle complémentaire »
Suite au questionnaire proposé en 2013, 1145 réponses furent récoltées. Depuis, les acteurs du projet travaillent et exposerons leurs résultats au prochain CTP.
Les conclusions seront effectives pour la fin du 1er trimestre 2015.
Projets de constructions
Ils concernent les centres de secours de Pornic, Ancenis et Paimboeuf. Les différentes informations sur ces projets seront communiquées en temps voulu.
Concernant l’école départementale, Monsieur BOCHER informe avoir déjà abordé longuement le thème et renvoie vers les conclusions précédemment exprimées.
Ce temps de réunion ne suffisant pas pour répondre à toutes les questions, celles-ci sont reportées à une prochaine session.
L’espace de petit diablotin
Diablotin vous a livré texto et sans parti pris ce résumé. Pour une fois …
Néanmoins, quelques explications sont nécessaires.
Concernant l’avenir du nautique, le discours du DRh est bien d’intégrer l’adjudant JONCHERAY au projet, alors qu’en vérité, celui-ci ne fait pas parti du groupe de travail. Notre DRH aurait-il oublié de lui adresser sa convocation ?
De nombreuses questions, problématiques ont été abordées et très peu, trop peu de réponses ont été données. Au moins, pas de mensonges ou de promesses hasardeuses !
Diablotin et ses acolytes sont inquiets sur cette notion de dialogue social véhiculée par l’administration. Inquiets quant à la politique managériale et la position si tranchée de nos décideurs. Mais bon, Diablotin n’a pas son certificat d’étude de gestion du personnel !